Shara | Naomi Kawase, une réalisatrice qui maîtrise le female gaze?

Revu ‘Shara’ de Naomi Kawase, avec Louis hier soir. Alors que je suis en train d’écouter cet épisode du podcast Les Couilles sur la table.

Partage d’une expérience familiale autour de la disparition d’un enfant

Pour moi, la réponse à la question, en tout cas dans ce film est « oui » 3 fois « oui »: Naomi Kawase réussit parfaitement à faire ressentir la tension muette qui règne dans chacun des personnages, dans la famille et dans le cercle des proches, depuis cette disparition inexpliquée.  Elle nous emmène jusqu’au point de bascule et au choix que chaque personnage doit faire entre l’ombre et la lumière, pour finir en apothéose avec la libération de la danse guerrière de Yu au défilé du festival de quartier (comme un rite qui chassera le mauvais sort) et vers un nouveau départ.  Je n’en dis pas plus, c’est un film sombre et lumineux, sobre et brillant à la fois.

Bouleversant et intimiste, un de mes films préférés de cette réalisatrice japonaise.

Voici un entretien avec la cinéaste Naomi Kawase dans le cadre de la rétrospective que le Centre Pompidou lui consacre du 23 novembre 2018 au 7 janvier 2019.