Ce qui reste de nos vies, de Zeruya Shalev
Que devient un rêve ajourné? Peut-on le sacrifier ? Et au nom de quelle réalité ? C’est l’heure des bilans pour les Horowitch. Hemda est en fin de vie et dérive vers les souvenirs de « son lac », refuge de petite fille rêveuse contrariée par les exigences collectivistes du kibboutz où elle a grandi. Dina, son aînée qu’elle n’a pas su aimer, et Avner, son fils adoré, se retrouvent à son chevet, leurs rivalités d’enfance encore à vif malgré la cinquantaine qui approche. Un roman intime et lucide, qui met en lumière la nécessité d’affirmer et de construire maintenant ce qui restera de nos vies.
J’y ai souvent trouvé une confirmation de mon point de vue sur les relations humaines. J’ai pensé au Rêve ajourné de Langston Hughes
What happens to a dream deferred?
Does it dry up
like a raisin in the sun?
Or fester like a sore–
And then run?
Does it stink like rotten meat?
Or crust and sugar over–
like a syrupy sweet?
Maybe it just sags
like a heavy load
Or does it explode ?
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